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L’homme derrière le champignon

par

Une présentation de ma petite personne. En attendant de plus ample développement car via cette entrée, je compte présenter mon parcours, mes réalisations hors de la mycologie… À suivre donc.

Je me suis cherché longtemps et, après de multiples bifurcations entre parcours scientifiques et passion pour le cinéma, j’ai intégré l’École européenne supérieure de l’image (site de Poitiers puis d’Angoulême) où j’ai accroché à une pratique photographique nourrie
des autres pratiques plastiques et des joies de la chimie des bains et des virages.
Mon métier – infographiste, intégrateur web et couteau suisse de l’image pour les musées en Nouvelle-Aquitaine – m’a permis de maintenir un rapport direct à l’art, à la culture
et à une pratique constante de l’image et, dans une certaine mesure, de la photographie.
J’ai repris assez récemment une activité photographique personnelle que j’avais mise en sommeil depuis trop longtemps, un peu bloqué par le poids des illustres photographes
et des justifications conceptuelles. J’ai finalement pris le parti de pratiquer la photo, comme des dessinateurs font des croquis, en me faisant plaisir.
J’ai (r)accroché à la macro, à ce monde à portée de main, au seuil de sa maison, avec l’envie d’approcher au plus près ces « machines » impressionnantes, ces monstres fabuleux que sont les insectes, les araignées et les collemboles. La macro m’apporte le calme, la concentration, l’observation, la compréhension des mœurs de ces «bestioles», un certain éloge de la lenteur parfois contrecarré par l’urgence impulsée d’un vol nerveux ou de la course-poursuite à ras du sol.
À force d’observer ce microcosme à ras de terre, ma rencontre avec l’univers des champignons ne pouvait que se (re)produire.
Dans mon adolescence, la chasse (gastronomique) familiale aux champignons a probablement inscrit une trace au fond de mon cerveau. Piètre chasseur de comestibles
et cadet de la famille, j’ai rapidement voulu savoir à quoi j’avais affaire avec tous ces champignons que mes parents, pourtant biologistes de profession, regardaient avec dédain ou suspicion.
Et ce sont des années plus tard, en retrouvant le goût de la photo, que j’ai repris cette chasse maintenant bien plus esthétique que culinaire pour ces habitants de notre terre à la fois secrets, magnifiques et terribles, « underground » au sens propre comme au figuré.

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