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Ils sont parmi nous…

Astraeus hygrometricus – Astrée hygrométrique

Comme ses cousins de forme, les Géastres, l’Astrée hygrométrique a adopté une silhouette étrange qui participe à un mode de dissémination des spores. À maturité, les spores sont rassemblées dans un sac membraneux percé en son sommet d’un trou permettant leur évacuation. La membrane est suffisamment fine pour que le moindre choc – impacts de gouttes de pluie compris – permette la production d’un fi n nuage de spores. Mais ce n’est pas tout : une deuxième membrane, plus épaisse et accrochée à la première par la base, se déchire naturellement pour former une étoile dont les branches se courbent et se replient en fonction de l’humidité. L’Astrée est particulièrement résistante, on la rencontre dès le début de l’automne et pour les mois à suivre. Les cycles météo alternant temps secs et humides l’aideront à se déplacer sur ses étranges « pattes ».

Le 7 novembre 2015 à Jard-sur-mer (Vendée, France)

 

 

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