Le monstre-cellule
Fuligo septica (et Lycogala epidendrum) – Fleur de tan (et Lait de loup)
Août 2014, un été particulièrement « pourri », ce qui me convenait parfaitement à la différence des autres aoûtiens en quête de bronzette. Rien à voir avec les étés qui suivirent, la terre était humide et la mousse bien verte et tendre. À n’en pas douter, le sous-bois et le sous-sol grouillaient de vie et, du plus grand au plus petit, d’insectes, de vers de terre, de collemboles et autres arthropodes. Sur chaque végétal, chaque matière morte, c’était une armée de champignons et de bactéries qui recyclaient.
Au milieu de cette foule qui échappe, habituellement, à notre vue, il y a des cellules, suffisamment grandes pour ne pas être ignorées. En voici mon plus fameux exemple sur plusieurs dizaines de centimètres, retombant et glissant telles des stalactites jaunes sur la mousse
et le lierre. On remarquera les petites boules rose orangé d’un autre myxomycète le Lycogala epidendrum, très fréquent et, également, l’un des moins discrets de nos blobs.