L’équilibriste précaire

Lors d’une prise de vue de macrophotographie d’un tel champignon, la nécessité de retirer un morceau de feuille morte ou un bout de terre qui parasiterait la prise de vue m’a fait rater quelques photos, tant mes gros doigts – et même ma pince à épiler – ont pu heurter et faire s’effondrer de si fragiles et fugaces constructions. Et pas question de ramener la bête dans une petite boîte pour une séance shooting en studio : quelques minutes hors de son milieu et le spécimen n’est plus très photogénique, telle une méduse hors de l’eau.